mardi 3 novembre 2015

Ca plane (presque) pour eux


Aujourd'hui, nous laissons la plume à Jadig (délégation Penn-Ar-Bed), qui nous conte une expérience nouvelle, presque planante (ndlr  : nous la soupçonnons de s'être fait aider, dans sa rédaction, par Chloé, famille d'accueil relai qui prend soin d'elle temporairement). 
Aujourd'hui, c'est un grand jour… Je retrouve mes copains Jersey et Jaseur sur un grand parking. Il y a du bruit au loin, mais nous on s'en fiche ! Surtout Jersey : pour elle, tout ce qui compte c'est la baignade. 

Ah ! Nos humains nous rappellent. On se rapproche du bruit, et je vois de drôles d'oiseaux dans le ciel ! Il paraît que ce sont des "avions"… J'enfile ma cape… Moi aussi je voudrais m'envoler ! 

Tout d'abord, on entre dans un grand bâtiment (un aéroport, je crois). Il y a du carrelage au sol : ici, pas le droit de faire pipi ! Puis, nous empruntons tous les trois un drôle d'escalier métallique sur lequel on n'a même pas besoin d'avancer puisqu'il nous conduit directement là où on voulait aller (nos humains appellent ça un escalator, drôle de nom…). Encore un étage à gravir, et les choses sérieuses vont commencer : cette fois c'est une drôle de cage transparente qui nous propulse au premier étage (apparemment, c'est un ascen…? ascenseur je crois !).

A cet étage, on ne plaisante pas… Nos humains nous expliquent que l'on doit rester sages. Ils doivent donner nos noms à l'entrée, et se débarrasser de leurs manteaux, écharpes, et objets métalliques. Nous, on a le droit de garder nos capes, mais pas nos colliers, ni nos laisses. Jaseur passe le premier sous le portique. Maintenant c'est à mon tour ! Mais le portique se met à sonner. Je suis conduite à la sécurité pour une fouille au corps. La dame est gentille, elle m'explique que je vais devoir rester assise et qu'elle va passer un appareil tout autour de moi pour vérifier que je ne transporte pas d'objets dangereux. J'entends le portique qui sonne de nouveau… Jersey aussi doit passer à la sécurité ! Ouf, quelques minutes plus tard, nous passons toutes les deux l'examen avec succès, et nous pouvons poursuivre l'aventure vers "les gros oiseaux". 
Un dernier grand tunnel transparent nous sépare de l'oiseau qui nous est destiné. On le traverse fièrement tous les trois pour terminer notre voyage à l'oiséroport de Brest-Guipavas.

L'expérience s'arrête là pour cette fois ! Nos humains et nous, sommes ravis de cette aventure… Mais prendre l'oiseau, ça fatigue ! Même quand on fait juste semblant.
Moi, je rêve secrètement de pouvoir voyager avec mon bénéficiaire dans quelques mois… 
Jadig.