On avait bien senti du potentiel chez Candice, qui sensibilise collègues et employeur (Groupama) à notre cause, ou qui parvient sans peine à vendre des objets promotionnels Handi'Chiens, avec un argument irrésistible : "regardez, sur la boîte de délicieux palets bretons, c'est Jafar"... et plus tard "regardez, c'est Macao". Un enthousiasme débordant pour cette jeune femme investie... et contagieuse. Mathilde, avec qui elle court régulièrement, a lancé, elle, l'idée d'une collecte au profit de l'association, à l'occasion de la préparation d'un marathon. Leur défi : collecter 1000 euros, ces 1000 euros correspondant à l'achat d'un chiot, futur handi'chien. Pour les aider, c'est ici : http://www.alvarum.com/mathildegrand. Mais auparavant, une petite interview s'impose !
Depuis combien de temps de temps vous connaissez-vous ?
Mathilde : Nous avons couru pour la première fois ensemble lors d'une sortie organisée au moment des fêtes de fin d'année 2015 par les All Hopes [ndlr : groupe de coureurs, initié par Jean Gerhardt, médecin, dont l'idée première était de joindre le chemin de la guérison d'une maladie à une activité physique, la marche, puis la course, le tout dans une attitude positive, entre bonne humeur et bienveillance - https://fr-fr.facebook.com/touslesespoirs/). Depuis nous courons toutes les deux assidûment avec les All Hopes en fonction de nos emplois du temps et obligations professionnelles et personnelles.
Candice : Nous nous sommes tout de suite entendues. Nous avons beaucoup de centres d'intérêt en commun et, sur le plan sportif, la même allure mais surtout les mêmes envies.
Votre page Facebook (https://www.facebook.com/Les-d%C3%A9fis-de-barr%C3%A9es-de-Mathilde-et-Candice-255314504842559/?ref=page_internal) s'appelle Les défis de barrées. Pourquoi ce nom ? Et euh... vous courez toujours avec une perruque ?
Candice : Oh non, rassure-toi, pas toujours avec nos perruques car cela tient chaud et sur de plus grandes distances, ce n'est pas pratique !! "Défis de barrées" parce que nous sommes deux filles rigolotes un brin fofolles, et que pour nous la course, le triathlon, et maintenant un marathon, c'est complètement FOU !!
Mathilde : "Défis de barrées" car nous avons toujours l'une ou l'autre des idées un peu folles et malheureusement -ou heureusement ?- la seconde est toujours partante sur l'idée. Après notre première course ensemble lors du semi marathon de Nantes en avril 2016, nous avons fait une course en nocturne dans Nantes, bénévoles sur le triathlon longue distance de Vertou. Notre premier triathlon découverte en septembre 2016, les Foulées du Tram, les Foulées Vertaviennes, la Corrida de la Beaujoire... Et dimanche dernier pour moi le Trail du Vignoble nantais, 24 km entre chemins et vignes.
Depuis combien de temps courez-vous ?
Mathilde : Pour ma part, je cours depuis bientôt 10 ans, mais je m'y suis mise plus sérieusement au moment de mon arrivée sur Nantes, en 2010, année où j'ai préparé mon premier 20 km (les 20 km de Paris).
Candice : Je cours depuis 18 mois. Le sport et moi avant c'était pas une belle histoire ;). Il y a deux ans, j'ai fait la rencontre d'Olivier, qui encadre bénévolement un groupe de coureurs sur Nantes. J'ai intégré sa team pour une petite course de 5 km. L'ambiance était tellement sympa que j'y ai pris goût... et j'ai décidé de continuer.
Dites-nous en plus sur ce marathon de Nantes, prévu le dimanche 30 avril !
Mathilde : Le marathon sera ma plus grande distance pour le moment, après les 20 km de Paris, le semi-marathon d'Amsterdam en 2013 et le semi-marathon de Nantes en 2016.
Candice : Ce sera notre tout premier marathon ! Nantes, c'est la ville dans laquelle on vit, là où a eu lieu notre "coup de foudre amical". Pourquoi pas d'ici un an en faire un autre ailleurs, et pourquoi pas dans une ville européenne ?!
La motivation de Candice ne nous étonneplus pas. Mais la tienne, Mathilde, d'où vient-elle ? Qu'est-ce qui fait que sans être famille d'accueil, ou directement touchée par le handicap, tu puisses passer un samedi après-midi en démo avec Candice comme tu l'as fait samedi dernier au magasin Carrefour de Nantes, si si, on t'a vu ;-) ?
Mathilde : En rencontrant Candice, sa famille, et surtout Jafar à l'époque. J'ai découvert de plus près Handi'Chiens, le fait d'être famille d'accueil, le handicap, l'éducation des chiens, la maladie qui peut toucher à tout moment. Je trouve l’objectif d'Handi'Chiens magnifique, et encore plus ce que font tous les participants de cette association. Alors à défaut d'être famille d'accueil, je peux aider en participant à une collecte. En étant en contact avec Candice sur les réseaux sociaux, j'ai pu faire connaissance avec certains bénéficiaires et quand je vois la complicité entre le bénéficiaire et son chien, le bonheur et la joie qu'ils ont, ça me conforte dans l'idée d'aider comme je le peux l'association, pour que d'autres bénéficiaires aient cette chance. Depuis l'arrivée au travail d'un collègue en situation de handicap, je vois la complexité du quotidien dans lequel nous vivons sans nous poser de question, du haut de nos deux jambes.
Candice : Nous nous sommes tout de suite entendues. Nous avons beaucoup de centres d'intérêt en commun et, sur le plan sportif, la même allure mais surtout les mêmes envies.
Votre page Facebook (https://www.facebook.com/Les-d%C3%A9fis-de-barr%C3%A9es-de-Mathilde-et-Candice-255314504842559/?ref=page_internal) s'appelle Les défis de barrées. Pourquoi ce nom ? Et euh... vous courez toujours avec une perruque ?
Candice : Oh non, rassure-toi, pas toujours avec nos perruques car cela tient chaud et sur de plus grandes distances, ce n'est pas pratique !! "Défis de barrées" parce que nous sommes deux filles rigolotes un brin fofolles, et que pour nous la course, le triathlon, et maintenant un marathon, c'est complètement FOU !!Mathilde : "Défis de barrées" car nous avons toujours l'une ou l'autre des idées un peu folles et malheureusement -ou heureusement ?- la seconde est toujours partante sur l'idée. Après notre première course ensemble lors du semi marathon de Nantes en avril 2016, nous avons fait une course en nocturne dans Nantes, bénévoles sur le triathlon longue distance de Vertou. Notre premier triathlon découverte en septembre 2016, les Foulées du Tram, les Foulées Vertaviennes, la Corrida de la Beaujoire... Et dimanche dernier pour moi le Trail du Vignoble nantais, 24 km entre chemins et vignes.
Depuis combien de temps courez-vous ?
Mathilde : Pour ma part, je cours depuis bientôt 10 ans, mais je m'y suis mise plus sérieusement au moment de mon arrivée sur Nantes, en 2010, année où j'ai préparé mon premier 20 km (les 20 km de Paris).
Candice : Je cours depuis 18 mois. Le sport et moi avant c'était pas une belle histoire ;). Il y a deux ans, j'ai fait la rencontre d'Olivier, qui encadre bénévolement un groupe de coureurs sur Nantes. J'ai intégré sa team pour une petite course de 5 km. L'ambiance était tellement sympa que j'y ai pris goût... et j'ai décidé de continuer.
Dites-nous en plus sur ce marathon de Nantes, prévu le dimanche 30 avril !
Mathilde : Le marathon sera ma plus grande distance pour le moment, après les 20 km de Paris, le semi-marathon d'Amsterdam en 2013 et le semi-marathon de Nantes en 2016.
Candice : Ce sera notre tout premier marathon ! Nantes, c'est la ville dans laquelle on vit, là où a eu lieu notre "coup de foudre amical". Pourquoi pas d'ici un an en faire un autre ailleurs, et pourquoi pas dans une ville européenne ?!
La motivation de Candice ne nous étonne
Mathilde : En rencontrant Candice, sa famille, et surtout Jafar à l'époque. J'ai découvert de plus près Handi'Chiens, le fait d'être famille d'accueil, le handicap, l'éducation des chiens, la maladie qui peut toucher à tout moment. Je trouve l’objectif d'Handi'Chiens magnifique, et encore plus ce que font tous les participants de cette association. Alors à défaut d'être famille d'accueil, je peux aider en participant à une collecte. En étant en contact avec Candice sur les réseaux sociaux, j'ai pu faire connaissance avec certains bénéficiaires et quand je vois la complicité entre le bénéficiaire et son chien, le bonheur et la joie qu'ils ont, ça me conforte dans l'idée d'aider comme je le peux l'association, pour que d'autres bénéficiaires aient cette chance. Depuis l'arrivée au travail d'un collègue en situation de handicap, je vois la complexité du quotidien dans lequel nous vivons sans nous poser de question, du haut de nos deux jambes.