On transforme son bureau en studio d'enregistrement, son clavier en table de mixage, on apprend à convertir un fichier .mp3 en .wav (même qu'avant, on ne savait pas ce que c'était, un .wav, d'ailleurs, ne nous demandez pas : résultat à venir samedi), on dévalise 2 rayons chez l'Edouard du coin, ça fait gling-gling dans le coffre, on met au frais, ah oui mais y a pas de frigo là-bas, pas grave, on recharge et on prend le frigo, on remplit cartons et valise de boîtes de gâteaux, peluches, crayons et autres objets promotionnels, on imprime, on photocopie, on plastifie, on laisse des messages sur les répondeurs, on passe des coups de fil, donc ceux qu'on a essayé de joindre nous laissent à leur tour des messages parce qu'on n'a que deux mains, deux oreilles et une seule bouche, on attend des mails, on en envoie encore plus, on prépare la tombola, on réserve des chambres, on organise des tournées de récup à la gare (Uber peut définitivement se rhabiller), on cherche comment satisfaire des demandes de démos estivales, on envoie des indications routières qui relèguent le GPS au rang technologique du biface (quoi que, le biface, lui au moins, était fiable dans son domaine. Le GPS, cet imposteur, ne connaît même pas la Zone Artisanale du Pont Camet, nan mais allô, quoi, et n'est pas toujours à jour des nouvelles routes de Ploufragan City), on essaie de préparer la rentrée des chiens dans 10 jours (comment ça, déjà ??), on négocie le remplacement du pass d'autoroute qui capitule au bon moment, oui mais la formule de votre contrat n'existe plus, on ne peut pas l'échanger comme ça, on reçoit des demandes de chiens d'assistance, des dossiers familles d'accueil ou des propositions de dons de chiots de race parfois surprenantes (pour le destin qu'on leur réserve ici, bien sûr).
Et quand on apprend que certains n'ont pas reçu l'invitation à la remise du 27 juin, on frôle l'apoplexie. On vous avait prévenus dans le blog (là) : l'envoi des invitations a été épique, et manifestement, malgré les 72 mails renvoyés au compte-goutte (mieux valait être sourd ce jour-là), ça n'aura pas suffi, certains ne sont jamais arrivés ou se sont cachés dans les spams ! Mais pendant l'été, promis, on s'atèle à lui régler son compte, à cette messagerie qui n'en fait qu'à sa tête.
Voilà pourquoi le dernier billet datait du 19 juin...